09 octobre 2005

Quito / Puyo









La route fut longue, éprouvante, magnifique, époustouflante...
La montée vers le col au dessus de Quito a 3800 mètres d'altitude où la respiration se fait difficile, au milieu de camions déglingués lachant des fumées noires et nauséabondes, puis le col et ce panorama où s'alanguit Quito telle une rivière de diamants jetant mille feux blancs sous un ciel argent veiné de plomb et de zinc, puis arrivèrent les crânes chauves des volcans éteints sur les flancs desquels des plaines brulées s'étendent. Puis l'arrivée a Banos, où les reliefs se découpent sous la coulée du pastaza: Des vallées profondes au fond desquelles le pastaza s'alanguit alimenté par des cascades blanches, écumeuses et scintillantes découpant des crètes jades mordorées d'émeraude sous une lumière or, puis les tunnels noirs et sombres nous jetant sur les plateaux de Puyo a 900 metres d'altitudes, ou les premières pluies équatoriennes se manifestent d'un mètre à l'autre pour nous jeter dans des trous de lumières métalliques. Sur la droite de la route, au milieu de cette densité émeraude, cette amazonie dense dans laquelle s'étale un immense anaconda acier dans ses ondulations lentes, le pastaza...
Tout cela se finnissant dans une ville sale, glauque, bruyante et en liesse à cause du match nul Equateur / Uruguay qualifiant l'Equateur pour "l'allemania 2006", c'est Puyo .

J'ai fini à la périphérie de cette ville sur la lisière de cette amazonie dans un lodge, où le concert des grillons, grenouilles et crapaud me bercèrent et me plongèrent dans un sommeil profond et reposant. Aujoud'hui, c'est dimanche, et il n'y a pas d'avionnette à louer, cela sera possible seulement demain, j'en profite pour faire les derniers achats pour les indigènes de Tanguntsa...

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