21 octobre 2005

Iberia la meilleure compagnie aérienne

Tout d'abord j'arrive très en avance à Mariscal airport de Quito pour être le premier passager enregistré sur mon vol afin de ne pas avoir d'ennuis:
Je tombe sur une charmante équatorienne blonde, ravissante, à qui j'arrive à coup de sourires et d'oeillades à lui faire accepter mon surpoids de 15 kg, et à la convaincre que je puisse garder ma précieuse petite valise avec tout mon matériel électronique, mes enregistrements sonores, vidéos et photos avec moi en cabine. Ravi je me dirige vers le bureau en charge des taxes aéroports et sur mon chemin un nabot arrogant arborhant fièrement son logo ibéria sur son pectoral me stoppe en me disant, que je ne peux emporter en cabine cette précieuse valise (qui respecte le format "cabine" tel que défini dans les conventions IATA), je lui explique donc avec un sourire, le contenu de cette valise, lui rappelle cette fameuse convention et conclut par lui dire que les bagages ont déjà été enregistrés, et que la charmante dame m'a donné son autorisation...
Là piqué à l'endroit de sa virilité, il prend la mouche et juge important de se placer vis à vis de la dite dame, ce à quoi je répond que sa position m'importe peu et je poursuis mon chemin.
Il me rattrappe et me saisit le poignet, je lui demande de se calmer, et lui propose gentiment 5 dollars qu'il empoche tout en saisissant ma valise pour la mettre en soute...

Je ravale ma colère, me dit qu'IBERIA affiche fièrement sur le nez de ses avions le logo IATA et que mes bagages arriveront en même temps que moi à bon port...

Je monte dans le airbus A 340, le vol débute bien puisque je suis facsiné par ce qui passe dans le petit hublot (voir mon post précédent), et cela se gatte très vite quand une dame digne d'un hospice gériatrique, arrogante, soi disant hôtesse, m'engueule en espagnol, je lui répond en anglais et me dit qu'elle ne comprend pas l'anglais, je lui répond "tout à fait normal pour un vol international", elle laisse tomber puis me fout la paix.
Viennent les repas, les passagers sont restés coincé derrière les plateaux 2h00 !!!, parce que le personnel volant était très occupé à débattre de je ne sais quoi.
J'ai fini par me lever avec mon plateau pour aller aux toilettes, et là dans l'allée on me demande d'aller me rassoir, je n'obéis pas, colle le plateau dans les mains de la vieille hôtesse, et m'en vait faire ce que j'ai à faire, le reste des passagers ont fini par m'imiter, ce qui a finalement provoqué le débarassement des dits plateaux...
Quand est venu le breakfast, je l'ai refusé par peur d'être encore bloqué deux heures sans possibilité d'allonger mon dossier derrière ces foutus plateaux repas aux goût infecte !

J'arrive à Madrid , fait mon transit et prend mon vol madrid - paris:
On me propose en guise de déjeuner un plateau "sandwich salami" que j'accepte, je me régale, et, on vient après mon repas me demander 7 euros ! mon voisin et moi, on en est resté baba !!!
Vient la tournée du café, je me dis cela doit être gratuit, vlan 1 euro 50 !
Là excédé, je demande à l'hôtesse "Qu'est ce qui vous différencie d'easy jet à part le prix ?" Mon voisin pouffe de rire en me disant "you're so right" et l'hôtesse tourne les talons furieuse...
Là je finis par fouiller les poches du dossier de siège en face de moi sous le plateau et je tombe sur le magazine de la compagnie avec en couverture un ppersonnage sorti d'aune mauvaise série B:
Un type en costume noir rayé assis sur des marches, les jambes croisée finies par des souliers noir bien brillants, le coude appuyé sur le genoux, le menton posé sur le poing, un sourire niais vaguement esquissé, le ton hâlé, des yeux éteints coiffés de sourcils 'amazoniens', le tout donnant une expression faciale digne de Julio Iglesias chantant "Vous me reconnaissezzzz...."
Bref c'est une huile d'IBERIA qui dit "Our main focus: ponctuality and good service", là je lâche à terre ce torchon à la gloire personnelle des dirigeants d'IBERIA et me dis au plus profond de moi même "de vrais champions du service".

J'arrive à Paris, j'attend une heure mes bagages, rien ! je me dirige vers le bureau Iberia: personne ! je vais voir le bureau ADP "On n'est pas surpris, Iberia paume systématiquement ses bagages !" on me donne un numéro de téléphone: il est bidon, je tombe sur une hotline pour chauffage...
je trouve le 'call center' sur internet, j'appelle et on me donne pour toutes réponses "Nous ne savons pas si vos bagages sont partis de quito, ou sont à madrid ou ailleurs", là je demande à quoi servent les codes barres sur mes sticker bagages, pas de réponse et là je passe, posément, poliment, un savon sévère en évoquant leur responsabilité juridique vis à vis de ces bagages, les clauses de la Convention de IATA dont ils affichent fièrement le logo sur leur avion, et finit par une estimation des dommages et intérêts à payer en cas de non livraison des bagages:
A savoir que l'on m'a forcé à mettre en soute cette foutue valise, qui est maintenant perdue et qui aurait pu m'accompagner comme à l'aller en cabine, et j'ai finis par leur dire à quel point la presse allait aprécier qu'une exposition allait être annulée dans un musée parisien grâce à Iberia, surtout quand on sait que la dite valise fait deux voyages en jungle en pirogue, coucou sans encombres et qu'il faut qu'elle arrive chez IBERIA pour être perdue, le ton de mon interlocuteur jusque là désinvolte change et j'entend un impérieux "je prend note".

Je rappelle à 00h00; toujours rien, la ppersonne de l'agence de voyage qui a émis mon billet se trouve être mon ex-épouse, je l'appelle et l'informe de la situation et lui demande de mettre la pression sur la direction d'Iberia aux premières heures et de me donner des nouvelles.
Je passe un nuit d'angoisse donc blanche !
le matin à 10h00, mon ex-épouse Elsa, m'annonce que mes bagages ont été retrouvés et arrivent par le vol de 10h50, j'ai filé de derechef à CDG, attrapé mes bagages et suis rentré illico... pour me mettre enfin au tavail...

Vous voulez souffrir, être angoissé, être stressé et être raquété, volez avec IBERIA ! vous serez servis !!!

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