voilà une citation du monde diplomatique:
"Puits de pétrole, gigantesques flammes de gaz brûlé dans l’air, tuyaux noircis serpentant le long des chemins, énormes piscines où croupissent les déchets toxiques du brut. Tel est le paysage où évoluent les habitants, pauvres pour la plupart, de la province amazonienne de Sucumbíos, au nord-ouest de l’Equateur. De l’Amazonie sortent 96,6 % du pétrole brut que produit le pays. Le Sucumbíos n’a profité en rien de cette richesse. La province est à la fois l’une des plus misérables et des plus chères du pays, du fait de la présence des compagnies pétrolières et de leur personnel. De nombreuses communautés paysannes et indigènes manquent d’eau courante et de lumière. A l’exception de celle qui s’élance en direction de Quito, les routes ne sont qu’amas de poussière mêlée à des résidus noirâtres, trace des innombrables derrames, les fuites de l’oléoduc. Contamination de l’air, de la terre, des ruisseaux. Maladies (cancer surtout). Déforestation. Pour procéder à chaque prospection, on a percé jusqu’à 1 000 kilomètres de trochas (chemins), des dizaines de milliers d’hectares de forêt ont été rasés. Sols boueux, travaillés par les pluies, où ont été rejetés sans aucun souci de la nature et des gens les résidus de produits chimiques employés lors du forage des puits.
Loin de là, la capitale, Quito. Le quartier d’affaires, les gratte-ciel de la banque La Previsora. L’une des tours abrite les bureaux de l’Oléoduc de bruts lourds (OCP), ouvrage très contesté qui a du être terminé en juin 2003..."
Je ne vais pas citer tout l'article, mais cette peinture représentant une jungle au bord d'un rio noir, n'est point une fiction, c'est un paysage réel, provoqué par ce fameux pipeline trans-équatorien "OCP", qui a du mal à être entretenu, qui fuit de toutes part du fait des mouvements telluriques des terrains traversés, et qui pollue de brut un grand nombre de rios au plus profond de la jungle amazonienne équatorienne....
C'est un fait averré, no coment
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